20 avril 2023

Fluid'art and Acrylic by Brigitte

Depuis quelques mois Brigitte s'est lancée dans la peinture style "Fluid art" ou "Pouring art". Elle m'en parlait depuis longtemps. Ce n'est pas un loisir, ni une occupation en dilettante pour faire passer le temps : c'est le besoin et le plaisir de réussir à exprimer dans la couleur et dans la matière ses perceptions sensorielles vibratoires qu'elle vit au quotidien.

Faire un tableau c'est, compte-tenu de l'exigence de cette technique risquée, un stress de performance intense qui ne fait que croître au cours de l'execution.

Tout commence avec la préparation "extempore" de la toile : d'abord celle du cadre en bois avec la pose de ses clés de tension, puis l'application minutieuse sur la surface du tableau d'un enduit de fond coloré, ou noir ou blanc, parfois irisessant, un glacis de peinture qui doit resté fluide tout en conservant, le temps de l'application, une tension de surface indispensable au glissement des peintures.

Ce temps de préparation, c'est le temps lent et cadencé d'un ancrage tellurique profond dans l'instant présent qui dure, le temps d'une connexion qui s'organise, le temps d'un voyage dans les Rythmes et des contacts en 12, en 15, en 18. C'est la recherche, la quête et la construction de l'inspiration, pour ramener et transcrire dans la dimension humaine de la toile, les codes vibratoires des Rythmes supérieurs.



Et puis c'est le choix des couleurs qu'il va falloir préparer une à une, pour leur donner à chacune l'onctuosité et la fluidité nécessaire. C'est enfin la mise place de chaque couleur sur l'espace de travail de la toile, sur le glacis de peinture qui ne peut plus attendre. Le positionnement des couleurs brutes est intuitif et précis, rapide et généreux : il est maîtrisé. Tout est prêt pour l'action, enfin !


L'action c'est l'intégration par Brigitte de l'information de la résonance cosmique dans les couleurs et les formes géométiques de sa peinture. Il y a un savoir-faire technique : le balancement du cadre, le travail des spatules, des couteaux, la flamme aigüe du brûleur, le souffleaussi  pour faire glisser les vagues de couleurs...

Tout cela va vite et lentemement, il faut prendre le temps d'aller vite sans précipitation, car l'action est lancée sans possibilité de l'arrêter. L'erreur n'est pas possible.

Les minutes passent, un quart d'heure, une demi-heure, une heure parfois. Les formes se créent, se juxtaposent, évoluent, la flamme du chalumeau les travaille, les explosent, les multiplie...

Ce n'est pas un combat : Brigitte est sereine et elle heureuse. L'intégration matière est réussie dans l'intensité et le sourire, le code de l'information du contact d'en haut est inscrit dans la matière. 

Le travail est terminé, mais le tableau n'est pas fini : il faut un long et délicat séchage pour figer la peinture et il faudra appliquer, plusieurs jours plus tard, le vernis au tampon.

Il n'y a pas de signature sur mes tableaux - dit Brigitte - je ne peux m'approprier une connaissance transmise qui ne m'appartient pas, mais j'écris mon nom et ma signature sur l'envers du tableau et j'inscris pour la dédicace, le prénom et le nom de celle ou de celui qui l'a choisi.

Je ne peins pas sur commande, mais uniquement au gré de mes envies.     

   


Il ne faut pas avoir peur des tâches 

Le chalumeau de cuisine ( pour les crèmes brûlées)
est indispensable pour la genèse des bulles colorées et leur travail

Le résultat est surprenant ! 


Dim : 140 x 40 cm 


Dim : 140 x 40 cm


Dim : 140 x 40 cm